Le programme s’adresse exclusivement aux citoyen.ne.s canadien.ne.s et aux résident.e.s permanent.e.s qui demeurent au Québec et qui sont en mesure d’en faire la preuve.
Pour que sa candidature soit considérée au moment de l’admission et fasse l’objet d’une analyse, l’étudiant.e doit avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, ou être en voie de l’obtenir. Il.elle doit aussi avoir réussi (ou être en voie de réussir) les cours préalables exigés. Voir à ce sujet les conditions d’admission et la sélection des candidats.
Non. Tous les préalables doivent avoir été complétés et réussis avant l’entrée au CQFA.
Certains cours peuvent être reconnus, s’ils sont les équivalents parfaits des préalables requis. Il s’agit d’une évaluation cas par cas. Cette évaluation peut prendre une quinzaine de jours ouvrables. Il est donc important de procéder à la demande d’admission le plus tôt possible afin de respecter les délais d’analyse requis pour satisfaire aux exigences avant la fermeture au 1e mars de chaque année. Les cours de calcul différentiel et calcul intégral ne sont pas reconnus comme préalables.
Les candidat.e.s qui ont fait leurs cours ailleurs qu’au Québec doivent compléter le plus rapidement possible leur demande d’admission. La démarche de reconnaissance des acquis doit être complétée avant la fermeture de l’admission, le 1e mars. Une demande peut prendre une quinzaine de jours ouvrables. Le CQFA et le Cégep de Chicoutimi ne peuvent être tenus responsables d’une demande de reconnaissance qui reçoit un verdict après la date butoir compte tenu du fait que la demande d’admission a été déposée tardivement.
Oui. Toutefois, cela ne dispense pas des examens avec notre équipe lors de l’étape 3. Les gens invités à l’étape 3 sont appelés à subir les examens médicaux exigés pour l’admission et ne peuvent s’y soustraire. Cependant, la personne qui a des doutes quant à son admissibilité peut obtenir des précisions sur les examens médicaux exigés et consulter un médecin accrédité par Transports Canada. Si cette candidature atteint la dernière étape de la sélection, ce sont les résultats obtenus aux examens subis sous la supervision du CQFA qui seront retenus. Fiche – VISION
Non. Comme le CQFA a des exigences particulières au programme, toute personne qui a déjà un certificat médical de catégorie 1 devra quand même refaire les tests médicaux pour s’assurer qu’il répond aux critères du CQFA.
Le port de verres correcteurs n’est pas un motif de refus. Cependant, l’individu doit subir avec succès les examens de la vue prescrits. De plus, il doit fournir les résultats complets et détaillés de son examen visuel le plus récent. Les détails des conditions visuelles sont indiquées dans la fiche suivante. Fiche – VISION
Cela dépend du cas; la norme visuelle applicable ne permettra pas à une personne daltonienne d’accéder à la certification médicale exigée par Transports Canada si elle échoue un test selon les barèmes établis. Si le test est réussi, il est possible de continuer le processus d’admission, mais il s’agit d’une évaluation cas par cas. Fiche – VISION
Un.e candidat.e médicamenté.e pour le TDAH ne peut pas être admissible au processus. Les médicaments utilisés pour le traitement du TDAH sont interdits en aviation.
Les candidat.e.s qui ont un diagnostic de TDAH (non médicamenté) devront fournir un rapport neuropsychologique fait par un spécialiste et datant de moins d’un an. Ce rapport doit être prêt et final lors de la troisième étape du processus de sélection. Le rapport doit confirmer ou infirmer le diagnostic et la prise de médication. Ce rapport sera évalué par les médecins examinateurs de Transports Canada et une décision sera rendue à cet effet. Toutefois, si le rapport confirme le diagnostic de TDAH, il est probable que la candidature soit déclarée inapte.
Un.e candidat.e présentant un TDAH et ne fournissant pas ce rapport verra sa candidature refusée.
Un•e candidat•e qui a un trouble de dyslexie, dysorthographie, dyscalculie ou autres troubles “dys” doit fournir un rapport détaillé d’évaluation du trouble par un spécialiste reconnu, et ce, en fonction des critères du DSM-V. L’évaluation du dossier sera ensuite effectuée par Transports Canada qui prendra une décision en fonction du rapport reçu. Fiche – DYSLEXIE ET TROUBLES « DYS »
Malheureusement non. Transports Canada déclare systématiquement inaptes au vol les gens avec ce diagnostic.
Non. Les candidatures sont considérées équitablement, peu importe les acquis scolaires.
La licence de pilote privé ne confère aucun avantage au moment de la sélection, sinon celui de posséder une meilleure connaissance du milieu de l’aviation.
Le processus de sélection n’établit aucune distinction entre les hommes et les femmes. Présentement, le nombre de femmes qui postulent et qui sont inscrites représente environ 10% à 15% de la population étudiante.
En aucune façon. Le comité ne tient pas compte de la région de provenance, mais se base sur les performances aux différents tests de sélection.
Non. Toutefois, il est possible que certains cours de formation spécifique puissent être crédités. Il s’agit d’une évaluation cas par cas, mais aucune garantie de reconnaissance de crédit n’est offerte.
Non. Les bases d’admission au programme sont les cours de secondaire 5. Une formation supérieure ne donne aucun avantage dans le processus.
Les tests de sélection du CQFA mesurent les compétences indispensables à l’exercice de la profession de pilote. Ces compétences doivent avoir été acquises dès le plus jeune âge et tout au long de son cheminement scolaire. De plus, les tests sont préparés par des spécialistes en fonction de critères spécifiques exigés par le CQFA. Ils sont également changés chaque année. Il n’y a donc pas d’équivalent disponible et conséquemment aucune pratique possible.
Non, il n’y a qu’une seule date d’examen. Aucune dérogation ou exception ne sera faite. Le processus est très complexe et les délais reliés ne nous permettent pas de faire d’exception. Un.e candidat.e qui ne peut se soumettre aux examens à la date proposée devra attendre le prochain processus de sélection.
La carrière de pilote exige beaucoup de ceux qui la pratiquent. Le pilotage professionnel endosse une philosophie et un rythme de vie que peu de gens connaissent et mesurent adéquatement. Avant de songer à entreprendre la formation du CQFA, il importe que les candidat.e.s sachent exactement en quoi consistera leur environnement professionnel. Une rencontre avec un pilote professionnel est donc fortement recommandée avant de débuter et sera obligatoire pour les gens atteignant les étapes finales du processus.
Nous ne fixons pas de limite d’âge pour la sélection. La moyenne d’âge de nos étudiant.e.s se situe autour du début de la vingtaine. Les candidat.e.s plus âgés devront analyser la durée possible d’activité sur le marché du travail lors de la fin des études.
Non. Tous les examens se font en français.
Oui. Toutefois, tous les candidat.e.s de plus de 18 ans doivent obligatoirement fournir un rapport d’antécédents et selon la nature de l’infraction, il est possible que la candidature soit refusée. Le CQFA se base sur les critères établis par les autorités compétentes et les exigences des compagnies pour évaluer les dossiers des candidat.e.s ayant des antécédents.
Non. Nos 40 étudiant•e•s seront divisé•e•s dans les trois voies de spécialisation que nous avons, alors il n’y a aucune garantie d’avoir la voie voulue. Le fonctionnement diffère des écoles privées où vous payer pour la spécialisation que vous souhaitez, ce qui vous garantit de l’avoir. Comme nous sommes financés, le déroulement de la formation est différent.
Non. Chaque session des trois années de formation comporte un ou plusieurs cours de formation spécifique. Toutefois, lorsqu’un.e candidat.e admis.e a des antécédents collégiaux équivalents à certains cours précis du programme, une évaluation du dossier scolaire est effectuée au moment de l’admission. Malgré tout, cela ne permet pas d’aller plus vite dans le programme ou ne « sauve » pas de session.
La licence de pilote privé ne peut pas conférer à son détenteur des crédits pour les cours du programme de pilotage d’aéronefs. Cependant, les heures de vol effectuées avant le début du cours de pilotage demeurent au crédit de l’étudiant.e en tant qu’expérience.
Non. Il n’y a qu’une seule admission par année.
Non. Les études à temps partiel ne sont pas possibles. L’étudiant.e doit s’inscrire à l’ensemble du programme chaque session et réussir tous ses cours; un retard de deux cours et plus peut entraîner l’interdiction de s’inscrire aux cours. Le programme de pilotage du CQFA demande un rythme soutenu d’apprentissage. Les six sessions consécutives sont bien chargées. Pour des raisons de logistique et de sécurité, il n’est pas possible de rallonger le programme pour accommoder les différences individuelles.
Non. Nous recevons plusieurs demandes de visite individuelle par semaine et nous ne pouvons pas libérer des ressources pour ces visites. Il faut participer aux visites programmées par le CQFA, soit sur site ou en ligne. Aucune visite sans autorisation ne sera acceptée. Pour connaître les dates des visites, consultez la page « Visite de l’école » de notre site Internet.
La distance entre le campus principal et le CQFA est de 20 kilomètres. Le Cégep organise, entre le pavillon principal et le Centre québécois de formation aéronautique, un transport gratuit pour les étudiants, aux heures susceptibles d’accommoder le plus de gens, et ce, plusieurs fois par jour.
Tout.e étudiant.e inscrit au Cégep de Chicoutimi doit payer les droits généraux. Il faut également prévoir, selon le champ de spécialisation choisi, de 5 000 $ à 6 000 $ minimum pour l’ensemble des trois années afin d’acheter tous les volumes, notes de cours, matériel personnel spécialisé et de payer les frais de licences et d’examens.
Malheureusement non. Les étudiants ne sont pas autorisés à intervenir à la maintenance des appareils pour une question d’assurances.
Par son Service d’éducation permanente, le CQFA offre diverses possibilités de perfectionnement, en fonction des besoins exprimés. Des informations plus précises peuvent être obtenues en s’adressant à ce service.
Le placement varie selon les besoins du marché du travail et le contexte économique. La réputation du CQFA joue notamment en faveur des finissant.e.s. L’industrie du transport aérien est actuellement en effervescence. Le CQFA offre aussi un accompagnement aux étudiant.e.s finissant.e.s pour se préparer à la recherche d’emploi dans le secteur.
Les dernières relances nous indiquent que le salaire moyen des jeunes pilotes en emploi pour une première année se situe à environ 20 $ l’heure.
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