L’étudiant qui envisage de faire une demande d’admission en pilotage d’aéronefs au Cégep de Chicoutimi a tout avantage à connaître les contraintes dans lesquelles il pourra être appelé à vivre tout au long de sa formation. Le Centre québécois de formation aéronautique est un milieu de vie particulier qui présente ses avantages et ses inconvénients.

L’étudiant de première année est soumis, pour l’essentiel, au même calendrier scolaire que l’ensemble du Cégep ; cependant, l’année scolaire se termine le 15 juin. L’étudiant de deuxième ou de troisième année est assujetti à un tout autre calendrier. En particulier, il doit s’attendre à commencer les activités de vol au début d’août pour les terminer à la fin de juin. Selon les exigences du programme, il est appelé à recevoir de l’entraînement en soirée.

L’élève pilote de première année a des activités pédagogiques au CQFA une journée par semaine. En deuxième année, quatre jours par semaine sont consacrés à la formation dans la spécialité. En troisième année, l’étudiant doit être au CQFA en permanence, selon l’horaire établi. L’horaire hebdomadaire des cours s’établit selon un schéma 3/2, soit 2 jours de cours théoriques et 3 jours de cours pratiques (vol/simulateur) avec alternance d’une semaine à l’autre. De plus, les opérations de vol en période de beau temps s’échelonnent de 8h00 à 20h00.

Compte tenu des exigences du programme de pilotage, compte tenu également des préalables successifs à chacun des cours, l’étudiant qui poursuit sa formation dans le programme 280.A0 ne peut accumuler de retard dans la réussite de ses cours généraux et de spécialité. C’est pourquoi l’étudiant ayant échoué deux cours ou plus fait l’objet d’une évaluation et se voit exclu des cours de formation au programme de pilotage pour la période nécessaire au rattrapage des cours échoués. La réintégration éventuelle n’est pas automatique. L’étudiant qui subit un échec à un cours de vol ou simulateur est automatiquement exclu du programme pilotage.

L’étudiant qui éprouve des difficultés dans la maîtrise de la langue anglaise doit prendre toutes les mesures nécessaires pour combler cette lacune. Le programme lui-même comporte des cours adaptés au niveau de connaissances de l’étudiant dans cette discipline. Un laboratoire de langue et des ressources pédagogiques sont mis à la disposition de l’étudiant. Si ces moyens demeurent insuffisants, d’autres mesures devront être envisagées. Bien que les tours de contrôle à l’intérieur du territoire québécois puissent communiquer en français, l’anglais est indispensable dans les communications aériennes en Amérique du Nord. C’est pourquoi l’élève pilote doit acquérir la maîtrise nécessaire à une communication adéquate et sécuritaire avec toutes les tours de contrôle ; cette compétence est vérifiée dans un cours, à la fin du programme, qui se donne dans un contexte bilingue.

Le CQFA accorde une importance primordiale à la sécurité aérienne et il dispose d’un programme en ce sens. La responsabilité de ce programme incombe à la direction. Un officier de sécurité est chargé de l’application du programme. Compte tenu des très grandes exigences de la sécurité aérienne et du soin particulier dont doivent faire l’objet les appareils et équipements du CQFA, l’étudiant doit s’astreindre à des règles strictes relativement à l’utilisation des aéronefs et des simulateurs de vol. Aucun manquement à ces règles ne peut être toléré.

En outre, dans toutes les spécialités, l’étudiant doit acquérir des connaissances de base dans le domaine de la survie en milieu hostile. Le Centre planifie systématiquement des activités pédagogiques dans ce sens.

Le Cégep maintient en vigueur une assurance responsabilité qui couvre toutes les activités du CQFA. Le Conseil de vie étudiante possède une assurance-vie-accident de base pour tous les étudiants qui fréquentent le Collège. Cependant, il est fortement recommandé aux élèves pilotes de prendre une assurance-vie-accident personnelle qui les protège lorsqu’ils font des exercices en vol solo.